terça-feira, 24 de dezembro de 2013

UN TRÉSOR JUIF DANS AFGHANISTAN


Ces documents découverts dans le premier siècle, il cite dans le livre du prophète Isaïe qui prouve l'ancienneté du Livre d'Isaïe. C'est l'une des nombreuses preuves de l'historicité de la Bible. (Scribe Valdemir Mota de Menezes)


Afghanistan : un trésor juif vieux d’un millénaire trouvé dans une grotte




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C’est un véritable trésor spirituel que vient d’acquérir la Bibliothèque nationale d’Israël, située à Jérusalem. L’institution vient de racheter des manuscrits juifs vieux de plus de mille ans, trouvés dans une grotte près de la ville de Balkh, dans le nord de l’Afghanistan. Ils seront exposés pour la première fois au public dès la semaine prochaine.
Repérés par le Professeur Haggai Ben-Shammaï, le directeur académique de la Bibliothèque nationale, ces manuscrits, au nombre de vingt-neuf, ont été rachetés à des négociants européens, qui eux-mêmes les avaient rachetés à des négociants afghans.
Ils ont été trouvés en 2011 dans une guenizah, une cache temporaire, avant de les enterrer conformément à la loi juive. Ils sont encore très bien conservés.
AFGHANISTAN
Des analyses au Carbone 14 ont permis de les dater avec précision. Certains dateraient même du premier siècle de notre ère.
La plupart des textes ont été écrits en ancien persan ou en arabe et se composent de documents juridiques et commerciaux, selon le professeur. Les documents semblent avoir appartenu à un petit groupe de personnes.
Cependant, une découverte remarquable se distingue : il existe également quelques commentaires en judéo-arabe du Rav Saadia Gaon sur le livre d’Isaïe.
Ce trésor spirituel juif est une des plus importantes découvertes depuis celle de la Guenizah du Caire, à la fin du XIXe siècle, comprenant 200 000 manuscrits juifs datant de 870 à 1880, écrits en hébreu, arabe et araméen, et celle des manuscrits de la Mer Morte en 1947.
Déborah Partouche – © Monde Juif .info

sexta-feira, 6 de dezembro de 2013

SARCOPHAGE DE LA REINE SADDAN

L'archéologie est la science qui cherche à sauver les vestiges du passé. (Valdemir Mota de Menezes, le Scribe)

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Sarcophage de la reine Saddan
1er siècle apr. J.-C., calcaire
Département des Antiquités orientales, don F. de Saulcy

Il y a tout juste 150 ans, Félix de Saulcy (1807-1880), explorant le monument appelé Tombeau des Rois, situé au nord de la Porte de Damas à ‪#‎Jérusalem‬, fit une découverte sensationnelle : un sarcophage en pierre inviolé, caché dans une chambre secrète. Une fois ouvert, le squelette qu’il contenait tomba en poussière. Hormis les fils d’or du vêtement, il ne restait bientôt plus de la reine Saddan que son nom gravé dans la pierre. Saulcy, à la recherche du tombeau des rois de Juda, décida qu’il s’agissait d’une princesse de la famille de David. Cette interprétation déclencha l’une des plus vives s polémiques archéologiques du XIXème siècle ; de nombreux savants, s’appuyant sut le texte de l’historien Flavius Joseph, identifiaient ce tombeau avec la sépulture d’Hélène d’Adiabène, souveraine d’un petit royaume du nord de l’Irak. Cette identification est généralement admise de nos jours. Saulcy ne voulut jamais reconnaître son erreur. Il parvint à faire acheter le site par les frères Pereire. Ces derniers l’offrirent en 1886 à la France qui en est toujours propriétaire.
De nouvelles fouilles ont été récemment menées sur le site pour parfaire la connaissance du monument. Actuellement des travaux sont réalisés afin d’en améliorer la mise en valeur. Un colloque, qui s’est tenu au Louvre en mars 2013, a permis de faire le point sur les nouvelles orientations de la recherche.